On a tout vu.
Toutes les images, toutes les couleurs, tous les formats, sous tous les angles… Les saccadés, les ralentis, les timelapses et les hyperlapses. Au cinéma, sur nos écrans, sur nos mobiles, sur les murs et même dans les livres. On a inventé des mondes imaginaires, on est allé jusqu’au bout du vrai monde, on a filmé la terre depuis l’espace, on a inventé l’image de synthèse.
OUI NOUS AVONS VU TOUT CELA.
NOUS AVONS VÉCU DES ÉMOTIONS PAR CES IMAGES, NOUS AVONS PLEURÉ, RI, ÉTÉS CHOQUÉS, INFORMÉS, AVONS APPRIS, ET BIEN PLUS ENCORE…
Et la VR est arrivée. La Virtual Reality.
La famille se décline en VR360, vidéo 360°, films VR, 180°3D, 360°3D, visite virtuelle 360°…
Un sens, plusieurs sens en plus pour une nouvelle expérience qui va au-delà du visuel.
Car le cerveau est au spectacle également. Plus seulement en interprétant du sens, mais dans sa partie cognitive primaire, qui se trouve emportée par ces nouvelles stimulations.
Car c’est bien de sensations dont il faut parler, de nous ouvrir à de nouvelles. Il s’agit de vivre une expérience immersive en VR.
Il est temps d’élargir notre espace.
Non pas ajouter des images aux images, mais plutôt une dimension supplémentaire où des sens habituellement au repos lorsque nous regardions des images/films, vont se trouver emportés, bernés par nos récepteurs automatiques. Oui, notre cerveau est comme «conditionné» par des situations connues répétées, au-delà de la subjectivité de notre perception, il fait alors résonner des circuits automatiques d’information…
Ainsi, nos sensations d’espace, de toucher, d’équilibre, de relief… se trouvent activées et le cerveau nous fait alors ressentir «physiquement» ces effets.
L’émotion est crée. Comme lorsque nous rêvons que nous chutons par exemple (l’accélération gravitationnelle est très bien reproduite par notre cortex !), mais en VR on maîtrise notre sensation par ce que l’on voit, par ce que nos yeux retournent comme somme d’informations que nous avons l’habitude de traiter.
Néanmoins l’effet physique est similaire, notre esprit est capable de générer en nous cette tromperie sur le réel, notre oreille interne le sait depuis longtemps…!
La VR donne ce pouvoir à l’image. En apportant plusieurs dimensions supplémentaires (la 3D, l’immersivité 360°, l’expérience sensorielle physique…), elle transporte le spectateur dans un nouvel espace. Difficile de nier le pouvoir de l’esprit sur le corps…
Découvrir la réalité virtuelle c’est :
- ressentir le vent dans les cheveux au bord de l’océan,
- sentir le « gaz » sous les pieds de l’alpiniste,
- avoir l’estomac qui se serre sur le rollercoaster juste avant la descente,
- ressentir la glisse sous les pieds avec les riders dans la poudreuse,
- frissonner d’effroi lors d’explorations souterraines,
- tenir à bout de bras la station spatiale ISS en apesanteur avec la terre sous les pieds,
- être assis tranquillement au milieu d’un troupeau de lions dans la savane,
- voyager et découvrir des endroits exceptionnels sans bouger de chez soi !
C’est un exemple parmi tant d’autres, des offices de tourisme aux paquebots de croisière, voire également des autos-écoles jusque aux visites de chantiers, en passant par divers stades et salles de concerts !
Quels potentiels énormes pour les professionnels du tourisme et autres voyagistes qui peuvent proposer en quasi-réalité au client le choix de son siège, du buffet de son hôtel et de la visite des principaux sites.
C’est une nouvelle expérience accessible à tous, du passionné de l’image au rêveur anti-technologique. Aujourd’hui les dés sont lancés, les casques VR sont chaussés.
On n’avait pas encore tout vu !